Events

1er juillet 2023

Récital A.Berg, T. Murail, J. Brahms, C. Debussy, D.A D’Adamo, C-M. Sinnhuber

25 juin 2023

10.06.2023 Limoux / Musée du piano

Gérard Pesson, Helmut Lachenmann, Claire-Mélanie Sinnhuber, Luigi Nono.

…..Sofferte onde serene… per pianoforte e nastro magnetico


Luigi Nono, compositeur vénitien du XXème siècle dont le marxisme et la personnalité formée par une résistance active au fascisme était à l’opposé de celle d’un compositeur attaché à la tradition ou encore au « métier » compositionnel, impliquait obligatoirement la nécessité et le caractère de la crise dans l’acte de composer. La crise : comme expérience au bord du gouffre psychique et dès lors, à la mort. La radicalité ultime du « ne pas pouvoir faire autrement », rapproche à mon sens le phénomène Nono, sa dialectique de l’Art sans art et sa si lumineuse non-musique (au sens de ce qui s’oppose à la Doxa – le para/doxe -) à celle d’H. Lachenmann, John Cage, G. Pesson ou de C-M Sinnhuber, mais aussi à la pensée de S. Kierkegaard, d’E. Levinas ou des mythologies blanches de J. Derrida ainsi qu’au témoignage particulier de « l’impossible à dire » de l’enfant arrêté au seuil du langage ou de l’engage. Elle est une pensée rompue, de la déchirure, ou encore – alors adoucie – pensée de l’ouverture, résistant et dépassant à la fois le concept de musique pour s’échapper en une collection de jours et pouvant se rapprocher dans sa verticalité sonore et filtrée d’une perspective extraterritoriale d’un voyage sans retour et d’une éthique de la passion.

25.04 Edinburgh et 26.04.2023 Londres

Récital / Gérard Pesson / Tristan Murail / Claire-Mélanie Sinnhuber / Harrison Birtwistle etimprovisations Berthelot

Les Salons en Musique

Crédit photo: © Jean-Marie Lopez

Pascale Berthelot, piano 

« Pascale Berthelot is a musician with a sensibility, and I would have to say an extraordinary sensitivity. Music is for her an experience of mind and body, an everyday transcendence. » Gérard Pesson, composer.

A concert pianist, improviser and composer graduated from the Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, Pascale Berthelot will present a programme of new music, including pieces by Gérard Pesson, Claire-Mélanie Sinnhuber and some of her very own improvisations.

Since 2008, Pascale Berthelot is the artistic director of the collection Cuicatl, dedicated to new musics, for La Buissonne label (world distribution by ECM – France distribution by PIAS). In 2020, ECM Records released her latest album Saison Secrète. 

Wed 26 Apr 7pm | £15, members £13, students £5

Also on Tue 25 Apr at the Institut français d’Ecosse in Edinburgh
 
This concert coincides with the opening of the open call of Diaphonique, the Franco-British fund for contemporary music run by the Institut français.

As part of Les Salons en Musique, a concert series supported by Aline Foriel-Destezet

Diaphonique

Programme

Gérard Pesson
La lumière n’a pas de bras pour nous porter
Music for Newport
Vexiebielder, Speech of clouds, Négation
Vexiebielder Rom, Jeux d’os aux Capucins
Wandering Sister Direct (for Pascale Berthelot)

Claire-Mélanie Sinnhuber
Papier-Brouillard (World premiere)
Toccata 
Lubie (World premiere)

Harrisson Birtwistle
Variations from the Golden Moutain

Pascale Berthelot
Saison Secrète
Improvisations
Sur le paravent d’Or
Le kimono de soie
A qui est-il?
Vent d’automne

https://www.institut-francais.org.uk/events-calendar/whats-on/music/secret-season-by-pascale-berthelot/

2

18.02.2023

Météores / MuMa Le Havre – musée d’art moderne André Malraux

Dans le cadre du Festival « Piano is not dead » et en collaboration avec « Pour Les Oiseaux », le MuMa / Le Havre, musée d’art moderne André Malraux, accueille la pianiste Pascale Berthelot pour un concert en écho à la thématique de l’exposition « Le vent, ce qui ne peut être peint » qui occupait les lieux jusqu’au 22 octobre , et plus largement à celle des « Météores » qui investira le MuMa à partir du 26 novembre, dans un programme associant des oeuvres de Claude Debussy au vent de l’improvisation ainsi qu’aux mémorations et condensations sonores des Triadic Memories de Morton Feldman.

11.10.2022

18 aout 2022

Saison secrète / soirée d’improvisation au piano / Saignon / Chambre avec vue 0490048501

Matière et énergie passent tout le temps d’une forme à l’autre.

21-22 mai 2022

Journées de printemps de la SFPE-AT 
avec Itinéraires singuliers 

et le centre hospitalier La Chartreuse
21, 22 mai 2022 
Salle des fêtes des Vergers, centre hospitalier La Chartreuse 
1, Bd Chanoine-Kir, 21000 Dijon



L’INATTENDU

Saint Hubert et saint Paul croisent sur leur chemin l’inattendu : c’est le choc de la révélation. Un jeune psychiatre espagnol exilé arrive par hasard sur les hauts plateaux isolés et désertiques de la Lozère. C’est la découverte de la psychothérapie institutionnelle mais qui ne fut possible que par les circonstances de la guerre. Le peintre qui sait se saisir de l’accident sur la toile pour changer son regard ; le musicien loué pour ses improvisations, mais possibles grâce à un long travail ; l’inventeur au prix d’une longue recherche ; le patient qui pénètre la première fois dans l’atelier d’art-thérapie dans les effusions de ses affects ; le visiteur qui reçoit le choc face à une œuvre dans un musée. Autant de formes de l’inattendu. Toujours l’affût de l’inspiration, conscient ou inconscient, comme pour l’ange de la Melancholia de Dürer.Jailli de l’absence, de mise en tension apparente vers un objet, est-il toujours le même, surprise, imprévoyance, technique assumée, avec profonds changements ou subtiles réinterprétations ? Le sujet n’est pas vide, certes, mais pourquoi les manifestations si diverses de ses contenus, et quelles réactions dans l’après-coup ? 

D’ailleurs est-il uniquement du côté du sujet ou de l’entourage, avec quelles conséquences ?  

La psychopathologie est aussi un théâtre de l’inattendu, qui peut nous aider à mieux le définir et expliquer sa diversité et ses aléas. Allant des manifestations névrotiques du refoulement, avec leur sublimation mais inscrites dans le social, à l’effondrement de la psychose. Soubresaut dans la continuité d’un côté, ou rupture dans la continuité de l’être de l’autre. À moins que l’effet de surprise ne soit utilisé dans le jeu ou la manipulation. Toujours associé à la création, pour l’œuvre ou pour le soi, comment l’utiliser en art-thérapie ?        
François Granier, président de la SFPE-AT

7 avril 2022

Concert OMAKASE (piano Gaveau de 1927).

Le mot Omakase [お任せ] signifie « Je laisse ça à toi». C’est un vote de confiance entre le gourmet et le chef qui se charge d’inventer les recettes du jour avec les fraîcheurs du marché. En musique cela s’appelle un concert improvisé. Un grand merci pour votre confiance et votre écoute religieuse , ce fut un grand plaisir et une grande joie de laisser venir sous mes doigts les sons et les couleurs du soir…

OMAKASE concert

The word Omakase [お 任 せ] literally means « I leave it to you. » It is a vote of confidence between the gourmet and the chef who is in charge of inventing the recipes of the day with the freshness of the market. In music it is called an improvised concert. A big thank you for your trust and your religious listening, it was a great pleasure and joy to let the sounds and colours of the evening come under my fingers…

17, 18 et 19 décembre 2021

FENÊTRES 
57ème Journées d’automne de la SFPE-AT 

« La fenêtre est le cadre, à la fois proche et distant, 
où le désir attend l’épiphanie de son objet. »
(Jean Starobinski(L’Idée de la ville, 1983, p. 179)

Sur quel espace singulier la fenêtre s’ouvre-t-elle, quel interstice entre le dehors et le dedans fait-elle naître ? Gaston Bachelard, dans La poétique de l’espace (1957), la décrit comme la frontière entre l’en-deçà et l’au-delà. Comment le geste artistique et la pratique clinique sont-ils articulés à cet espace singulier, ni tout à fait dehors ni tout à fait dedans, et qui fait circuler les regards qui de l’intérieur, qui de l’extérieur ? 

    Ouverture salutaire ou accès improbable vers un dehors souvent soustrait à la vue : entre ouverture et exclusion, la fenêtre revêt des significations différentes et souvent contradictoires. Depuis Baudelaire, la fenêtre est accessoire de la mélancolie, ouvrant sur un dehors convoité, mais inatteignable. « Qu’est-ce que le moi ? Un homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants », répondait Pascal. Présente dans la symptomatologie psychopathologique, la fenêtre dans sa version la plus tragique, le cadre brisé du fantasme, incite le sujet psychotique à la défenestration. 

    De Gérard Wajcman et son livre Fenêtre, chroniques du regard et de l’intime (2004) au Colloque que l’Université de Franche-Comté a consacré les 23 et 24 janvier 2015 à Fenêtre : ouvertures et perspectives, de Jean Starobinski et son étude des Fenêtres de Rousseau à Baudelaire (1983), des toiles de Vermeer à celles de Hopper, la fenêtre délimite un intérieur, elle préserve une intimité tout en la dévoilant. Ce double mouvement nous intéressera dans ses dimensions esthétiques, psychopathologiques et art-thérapeutiques. C’est à ces différentes questions face aux fenêtres et aux sens multiples auxquels elles nous convient que nous tentons de répondre en croisant interventions et intermèdes artistiques.

5-12 décembre 2021

FESTIVAL LES VOLQUES / Double portrait LACHENMANN -SCHUBERT

29 novembre 2021

Récital d’improvisation / BRUGES / inauguration Steinway

24 et 25 septembre 2021

FESTIVAL DENSITÉ

1-6 mars 2021

EN CREATION

Le phare à Lucioles est en résidence au Théâtre Durance (04) pour la création et l’enregistrement d’une Audio Ballade tracée sur site par Loïc Guénin et composée instantanément avec Pascale Berthelot, Xavier Charles, Eric Brochard, Vincent Beaume (photo) et les fines oreilles de Yoann Coste. Un voyage sonore et musical sur les chemins de Saint-Auban à paraitre sur le label Patazone / Le phare à lucioles.

Photo @ Vincent Beaume

31.01. 2021 REPORTÉ

AJMI / piano solo / Saison secrète /Improvisation

Écoutez du jazz à l’heure du thé ! Pascale Berthelot : piano, improvisation solo

Dans son nouvel album « Saison secrète » et en mode « nude-song », la pianiste concertiste et improvisatrice nous fait basculer dans un univers parallèle éperdument bercée par ce mouvement aléatoire d’un Lost in translation. Ici nous est offert une cinquième saison où l’intuition et l’imaginaire révèlent l’ADN d’une artiste aussi sensitive que sensuelle…

16.01.2021

Mini-Colloque de la SFPE-AT le 16 janvier 2021 CLINIQUE DU SILENCE

Comment le silence participe-t-il de la qualité de présence du clinicien ? De quelle manière la pratique artistique lui donne-t-elle corps ? Comment la clinique nous met-elle aux prises avec le silence ? C’est à ces questions de terrain que nous tentons de répondre en mettant au débat plusieurs interventions sur les figures du silence en clinique et en art-thérapie.

Comment nos pratiques cliniques sont-elles informées par le silence ? Entre acquiescement tacite et impossibilité à dire, le silence revêt des significations différentes et souvent contradictoires. Aussi dans la symptomatologie psychopathologique, le mutisme et la réticence y sont-ils différemment engagés. Au cours du processus psychothérapeutique, le silence peut figurer un excès, marquer un indicible, constituer un équivalent interprétatif. Il peut signifier l’intime du patient et border l’œuvre créée.

16.10.2020

New album / Saison secrète / improvisation solo


Distribution ECM Records (INTERNATIONAL)
www.ecmrecords.com
PIAS (FRANCE)

« Saison secrète »: Pascale Berthelot se confie en mode « nude-song »

SAISON SECRÈTE, Balance des étoiles

Au studio La Buissonne, espace qu’elle a apprivoisé depuis plusieurs années lors de ses enregistrements, s’est ouvert pour Pascale Berthelot le chemin bruit-soyeux qui, depuis son enfance et du bout de ses doigts, a guidé son destin.

Au point de s’en étonner elle-même, ce nouvel opus, enregistré au cours d’une dérive insolente se jouant des codes et du dogme tant de fois répétés pour en proposer une inédite grammaire, marque un tournant décisif dans sa carrière de musicienne qu’elle aimerait désormais orienter vers le cross(l)over avec d’autres univers artistiques.

Dans « Saison secrète », elle présente aujourd’hui, à l’invitation de Gérard de Haro, ce qui a surgi à l’horizon ouvert de l’inconnu, c’est à dire un champ abyssal, petite musique de l’antichambre d’un nouveau territoire musical, un filigrane de son rapport au monde, une revendication surprenante écrite à l’encre du feutre des marteaux de son cœur.

Pascale Berthelot nous fait basculer dans un univers parallèle éperdument bercée par ce mouvement aléatoire d’un Lost in translationet nous offre une cinquième saison où l’intuition et l’imaginaire révèlent en Real-time l’ADN d’une artiste aussi sensitive que sensuelle.

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Available now
Distribution ECM Records (INTERNATIONAL) www.ecmrecords.com // PIAS (FRANCE)

At ‘La Buissonne music studio’, a space she has tamed for several years during her recordings, Pascale Berthelot has opened up the silky-sounded path which, since her childhood and with the tips of her fingers, has been guiding her destiny.

To the point of bewildering herself, this new opus, recorded in the course of an insolent drift playing with codes and dogma so many times repeated to offer an unprecedented grammar, marks a decisive turning point in her career as a musician that she would now like to direct towards the cross(l)over with other artistic universes 

Today, in « Secret Season », at the invitation of Gérard de Haro, she now presents what has risen on the open horizon of the unknown, i.e. an abyssal field, a little music from the antechamber of a new musical territory, a filigree of her relationship to the world, a surprising claim written in ink from the felt of the hammers of her heart.

Pascale Berthelot makes us dive into a parallel universe madly lulled by this random movement of a Lost in translation and offers us a fifth season where intuition and imagination reveal in real-time the DNA of an artist as sensitive as she is sensual.

15.10.2020 à Sault

Piano solo / G. Pesson / L. Guénin / une lecture des Variations Goldberg de JS Bach

8-11 octobre 2020 / Nîmes

DOUBLE

26 septembre 2020 / Bordeaux

piano solo / M. Feldman / Triadic Memories

20 septembre 2020

NEWS/ Wonderfull ECMreviews from Tyran Grillo – Between Sound and Space: ECM Records and Beyond – (J.Cage, I. Fedele. M. Feldman by Pascale Berthelot / cuicatllabuissonne distributed by ECM )

https://ecmreviews.com/tag/pascale-berthelot/?fbclid=IwAR3DjBZylwv67ebMMdt00LF4jYpY_dnwyZHHL55mFumIwIRGmZEHqO0H7UM

15 juin – 1er Juillet 2020 / Résidence d’artiste

CHOPIN GRILLÉ

LE M![LIEU]sidence d’artiste dédiée à l’écriture-recherche et création

Le Phare à Lucioles et le M![lieu] passent commande à des artistes du sonore pour composer des petites pièces en relation aux commerces du village. Le principe est simple : un(e) artiste passe une journée dans un commerce du village. Il/elle s’inspire de cette rencontre avec le/la gérant(e), le lieu, l’atmosphère et la vie du commerce puis compose une petite pièce sonore.
Sur chaque façade des commerces participants, retrouvez un QR-CODE à flasher avec votre smartphone pour écouter l’extrait sonore et naviguez entre les pastilles en vous baladant dans le village et/ou sur le site consacré à ce projet.

CHOPIN GRILLÉ by PASCALE BERTHELOT, pour piano préparé aux amandes entières de Provence

Confiseur Nougatier à Sault-en-Provence depuis 1887, la Maison André Boyer élabore dans le respect des recettes d’origine, des merveilles de confiseries et une collection exceptionnelle de miels rares français. 

Fondateur de la Compagnie d’Ancône, entreprise spécialisée dans la fabrication de calissons artisanaux à Montboucher-sur-Jabron, Philippe Polge rachète la nougaterie André Boyer en 2005 afin de compléter sa gamme de spécialités provençales. En 2017, la Maison André Boyer est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant pour la qualité de son savoir-faire rare et traditionnel.

Aujourd’hui, nougats noirs, nougats blancs, galettes à la farine de petit épeautre, macarons, auxquels se sont ajoutés les calissons et guimauves à l’ancienne, sont toujours fabriqués de manière artisanale selon les recettes de la maison, très attachée à son terroir.

Mondialement reconnu pour son onctuosité, le nougat blanc de Provence André Boyer se pare aujourd’hui pour les fêtes de fin d’année d’une boîte métallique Collector aux couleurs de la célèbre boutique située au pied du Mont Ventoux. Cette édition spéciale contient 400 grammes de papillotes de nougat blanc, au miel de lavande IGP de Provence et amandes torréfiées françaises. L’âme de la Provence mise en boîte !

21 juin 2020 / Festival Sons dessus de Sault / REPORTE

Piano solo

6 et 7 juin 2020 / Nîmes / REPORTE

JOURNÉES DE PRINTEMPS
Musée de la Romanité 16 boulevard des Arènes 30900 NÎMES 
ERRANCES


Comment le geste artistique, nos pratiques cliniques, les dynamiques sociétales, peuvent-ils être sujet et objet d’errances ? Présente dans la clinique l’errance a partie liée avec l’échec thérapeutique et la fugue.  Dans nos rues, dans les couloirs de nos institutions, le long des lignes d’erre des autistes matérialisées par Deligny, nous les voyons déambuler sans horizon. Sont-ils en fuite ? Cherchent-ils une rencontre qui donnerait une signification à leur route ? La désinsertion, la précarisation, l’aliénation sociale peuvent prendre chez des patients, des sujets sans domicile fixe ou des migrants, les formes les plus extrêmes de l’errance et du désarrimage. À cette errance physique s’associe une errance mentale parfois revendiquée, mais souvent aussi source de pathologie, inséparable de l’angoisse d’une quête identitaire, de la recherche d’un lieu enfin stabilisé. Contrairement au voyage l’errance est sans repères apparents. Elle ne s’oppose pas à l’absence de but mais ne connaît pas le chemin tracé pour y parvenir. Elle n’est pas non plus l’erreur, mais inscription hésitante dans le temps et dans l’espace que nombre d’écrivains ont célébrée (Rousseau dans ses Rêveries du promeneur solitaire, George Sand dans sa Lettre à un voyageur) et de musiciens (Schubert et ses Wanderlieder ou sa Winterreise, Malher dans son Chant de la Terre). Plus proche de nous, des artistes contemporains comme Raymond Depardon ont pu saisir l’errance dans leurs photographies ou des cinéastes la montrer dans le road movie dans le western… La pratique artistique, quant à elle, engage l’errance dans son geste, ou encore dans sa perception même. Le saisissement esthétique que produit l’œuvre d’art — la figure de Charlot chez Charlie Chaplin, le geste incertain d’un Cy Twombly, l’ironie d’un Jean-Luc Godard estimant s’être trompé de planète — nous met aux prises avec l’incertitude et le vacillement propres à l’errance. Comment l’œuvre s’en saisit-elle ? Quelles représentations en surgissent tant dans le travail artistique qu’art-thérapeutique.

Avril 2020 / Sault /REPORTE

LE M![LIEU]

RéLE M![LIEU]sidence d’artiste dédiée à l’écriture-recherche et création

un projet d’éducation artistique

photo ©Vincent Beaume

Février 2020 / Siem-Reap / Cambodge

Piano solo / Mozart / Fondation Khanta Bopha / Siem-Reap – Cambodia

https://www.beat-richner.ch

12 janvier 2020 / Avignon

TEA JAZZ #1

21 décembre 2019 / Mhere

La sublime lenteur

L. V Beethoven / Opus 106, Adagio sostenuto

Pascale Berthelot, piano.

« La vraie vie est absente. » Mais nous sommes au monde… La métaphysique surgit et se maintient dans cet alibi. Elle est tournée vers l’ « ailleurs », l’ « autrement » et l’ « autre ». Le désir métaphysique tend vers tout autre chose que le pain que je mange, le pays que j’habite ou comme le paysage que je contemple ou encore vers ce « je », cet « autre ». Il tend vers tout autre chose, vers l’absolument autre. Et il n’aspire pas au retour car il est désir d’un pays où nous ne naquîmes point. Il a une autre intention, il désire l’au-delà de tout ce qui peut simplement le compléter, il est comme la bonté – le Désiré ne le comble pas, mais le creuse. »[1]

Mettant fin à quatre années d’une quasi-stérilité artistique, la composition de la sonate Hammerklavier opus 106 de Ludwig Van Beethoven fut composée à cette époque où la surdité du musicien était devenue totale.

Quoi de plus surréaliste pourrions-nous penser que de composer une œuvre dont  nous n’entendrions jamais  la positive version … Mais alors que je jouais de plus en plus lentement l’ « adagio sostenuto », que je travaillais sur l’étirement des tempi, le respect des proportions rythmiques et sonores j’entendis comme un envers de la pièce percer, une myriade d’harmonies, de fréquences, de bruits s’épanouïr, se déployer, errer, se rencontrer, créant de nouveaux espaces d’où de nouveaux spectres sonores se révélaient .

Une bascule du souffle, un renversement des valeurs ?

Comme si la lenteur , l’étirement et le déploiement toujours plus croissant des tempi et de la limite entre mon corps physique et corps psychique révélaient dans leur fragilité d’élargissement et de transparence en un au-delà, un en-deça de l’œuvre en même temps que la volupté d’un corps ressuscité…

C’est alors que je me demandais si ce que j’entendais-là n’avait pas à voir non plus seulement avec l’idée compositionnelle ou l’architecture Beethovenienne dont nous parlons si fréquemment mais aussi avec ce souhait que le compositeur émit à propos de la Missa Solemnis opus 123 qu’il composa à la même période :

« Vom Herzen – möge es wieder – zu Herzen gehen »

« Du coeur – puisse cela retourner – au cœur »

Le rapport de Beethoven non-entendant à son œuvre m’apparut alors comme celui qu’Emmanuel Levinas décrit à propos du désir de l’absolument autre ; « un rapport dont la positivité vient de l’éloignement, de la séparation, car elle se nourrit de sa faim. Eloignement qui n’est radical que si le désir n’est pas la possibilité d’anticiper le désirable, s’il ne le pense pas au préalable, s’il va vers lui à l’aventure, c’est-à-dire comme une altérité absolue, inanticipable, comme on va à la mort. »

Jouer dans le temps étiré proposé du concert – soit 45 minutes- l’adagio sostenuto de l’opus 106 de L.V Beethoven – telle est ma proposition du soir – pour tenter de faire entendre ce mouvement  de traverse habitant et modifiant le spectre sonore qui habituellement ne s’entend pas ou qu’un tant soit peu en rapport au texte déployé mais qui dans le jeu se sent et nous touche peut-être au plus profond de nos cœurs.

Pascale Berthelot


[1] Emmanuel Lévinas, « Totalité et infini, Essai sur l’extériorité ».

18 et 19 décembre 2019 / Albi et Toulouse / Linda Catlin Smith

GMEA  4 Rue Sainte-Claire, 81000 Albi / Théâtre Le Vent des signes, 6 Imp. Varsovie, 31300 Toulouse.

Piano solo / In a Landscape / Linda Catlin Smith / French premieres

A Nocturne (1995), The Underfolding (2001), Thought and Desire (2007), Nocturnes and Chorales (2013)

Linda Catlin Smith grew up in New York and lives in Toronto. She studied music in NY, and at the University of Victoria (Canada). Her music has been performed and/or recorded by: BBC Scottish Orchestra, Exaudi, Tafelmusik, Other Minds Festival, California Ear Unit, Kitchener-Waterloo, Victoria and Vancouver Symphonies, Arraymusic, Tapestry New Opera, Gryphon Trio, Via Salzburg, Evergreen Club Gamelan, Turning Point Ensemble, Vancouver New Music, and the Del Sol, Penderecki, and Bozzini quartets, among many others; she has been performed by many notable soloists, including Eve Egoyan, Elinor Frey, Philip Thomas, Colin Tilney, Vivienne Spiteri, and Jamie Parker.  She has been supported in her work by the Canada Council, Ontario Arts Council, Chalmers Foundation, K.M. Hunter Award, Banff Centre, SOCAN Foundation and Toronto Arts Council; in 2005 her work Garland (for Tafelmusik) was awarded Canada’s prestigious Jules Léger Prize. In addition to her work as an independent composer, she was Artistic Director of the Toronto ensemble Arraymusic from 1988 to 1993, and she was a member of the ground-breaking multidisciplinary performance collective, URGE, from 1992-2006. Linda teaches composition privately and at Wilfrid Laurier University, Waterloo, Canada.

Extremes Within Limits
– Vancouver, June 8, 1996

Within music, silence is extreme. It’s the blank bit of canvas, the void into which all sound disappears – the death that follows life.

When I write music, I am aware that the work has around it an aura of silence; I am aware that silence is an accompanying atmosphere, that even just a few notes give the piece life, and draw it out of that mist.

In the same way, I am aware that life is surrounded by death – the great emptiness – and that life gives death definition. Silence – death – these are ultimately the great extreme.

But within silence, what could be more extreme than a sound?

No, it is life which is extreme. And death is the limit.

My starting point is that sound itself is already extreme – sound emerging from the plane of silence. From the idea of silence. Something out of nothing – a mark on the canvas – a life.

I am thinking in terms other than the usual musical parameters. There are so many forms of extreme music: Morton Feldman’s ultra quiet works, or his 4-hour long pieces; the experimental works of Rudolf Komorous, with their few notes which exist as objects of profound beauty; Maria de Alvear’s obsessive repetition of single notes; Giya Kancheli’s extraordinary range of quietness and loudness; Gerald Barry’s speed; Anton Webern’s brevity. In some way each of these composers has taken something as far as it can go. Speed, loudness, duration, density – push any of these past previous limits and you have a new extreme.

But I’m interested in something else, another direction these composers have explored, one which has not so much to do with these measurable parameters. And that is to go further into the material. Rather than take one or another characteristic of the music to an extreme, I want to take the material of the work itself to a deeper understanding – not as high or as low or as loud or as soft as I can go, but as deep. I’m talking about a form of variation. So that the material continues to reveal itself, like some kind of unfurling spiral; a journey not leading further and further outward to extremes, but to, as the writer Milan Kundera says “the infinity of internal variety concealed in all things”.

It’s a form of extreme intimacy.

What I’m talking about is compositional thought or approach. If sound itself is extreme, then a kind of extreme awareness must be brought to the process. Perhaps what can be called extreme in my work is what I call the compositional attitude. A compositional approach through listening deeply, to the detail and potential of the material. Material not ideas, as composer Howard Skempton says. There are no ideas, really, in my work – only images. I listen and wait. Observing the material. Taking the same few notes and evolving them, shifting them, varying them, uncovering possibility after possibility within the material. Giving the work time. Taking time to write it. Allowing silence to submerge it. Allowing the piece to age, to sink down into itself, to crystallize, to burnish.

This requires a kind of active reflection. And a sense of what the material is capable of. In my orchestra piece Memory Forms I was focused on a few orchestral images – very high violins with very low double basses; a few piano notes strewn throughout like shards of glass; a low flute; a single violin; silences; transparency; fragments of melody; bringing back something for a second look – not to forget it was there; silence recurring, but never the same silence. Looking for that moment where the violins are high, the basses low, and I can place the piano and vibraphone in what feels like a centre. The bow on the string, the lip on the mouthpiece, the finger on the keyboard. Time passing.

I want to hear every moment. I want to hear sound intimately.

The writer Helene Cixous speaks of works of art and works of being. I’m not sure I make this distinction any longer.

I am motivated by sound. I want to create sound which engulfs us like air. I want to sink into a form of continuity not too pointed or directed towards an end. We don’t have to worry about continuity – As Thoreau says, ” Music is continuous. Only listening is intermittent.”

I am motivated by experiences of time and memory and forgetting. I want recurrence to add richness, dimensionality, a work’s own sense of its own history. I also want to allow the work its own amnesia.

I want to hear music fully.

I’m interested in the experience of it.

I’m interested in the simple presentation of possibilities.

I want to move toward clarity.

I want to make time larger than it is.

I want to write music I don’t understand.

Concentration. Consciousness. I want to live each note.

We listen, we experience, with our own various levels of attention, perception, and imagination.

Music is extreme. And we are the limit. @Linda Catlin Smith.

 6-7-8 décembre 2019 / Paris

55e JOURNEES D’AUTOMNE: SFPE-AT

VIOLENCES

Espace ARARAT – 11, rue Martin Bernard 75013 PARIS 

ARGUMENT / La violence, les violences convoquent sur des plans très différents les pratiques cliniques, les dynamiques sociétales, le geste artistique et , partant, l’esthétique. Violences agies, violences subies – en clinique, celles-ci sont omniprésentes et réparties selon différentes strates – physique, verbales, psychiques…De la violence fondamentale à la violence du traumatisme, des crises clastiques aux passages à l’acte hétéro- et auto-agressifs, des violences institutionnelles aux airs destructeurs – les différentes formes de violence témoignent d’un profond malaise dans la civilisation. Le corps social, l’actualité elle-même sont traversés de multiples manières par les violences, affrontements, conflits qui sont d’autant d’échecs de la pensée, du lien et du dire.

La pratique artistique, quant à elle, a partie liée avec la violence dans son geste, son contenu ou encore dans sa réception même. Le choc esthétique que produit l’oeuvre d’art – les toiles d’un Caravane, d’un Bacon, – nous met aux prises avec l’impensable, l’impensé de la violence. Pour rainer Maria Rilke, « Le beau n’est que le commencement du terrible (…) » et André Breton de dire que « la beauté sera convulsive ou ne sera pas ». Comment l’oeuvre fait-elle bord à la violence? Quelles représentations en fournit-elle? Quelle frontière trace-t-elle entre le sublime et l’horreur?

C’est à ces différentes questions – cliniques, sociétales, artistiques, thérapeutiques – que nous tenterons de répondre en mettant à l’étude, lors des interventions, ateliers, intermèdes artistiques, les figures de la violence, des violences, et le travail de la civilisation à leur égard.

24-25-26 november 2019 / Vandoeuvre les Nancy

CCAM Vandoeuvre les Nancy

Peter Garland, Steve Reich / avec Stephane Garin, Josef Dumoulin, Melaine Dalibert, Denis Chouillet.

 

20-22 novembre / Centre Pompidou-Metz

Collaboration avec Loïc Guenin / création piano solo / Centre Pompidou /Metz /

 

10 October 2019 / Berlin

Co-creation with ErikM

Festival Concept of doing, BERLIN / http://studioboerne45.de

The encounter and work in between Pascale Berthelot and ErikM, improviser, composer and french artist is taking place in the field of realtime music and is focused on the development of an area of musical time and sound emerging  before, in between and up  an electronic, synthesis, anecdotic and instrumental sound’s gestures and flux, as a defracting, refracting or diffusing light.

 2-3 octobre 2019 / Paris

Ecrire l’absence / ENS

ENS

Atelier pluridisciplinaire à l’occasion de la parution de « Ecrire l’absence – Au bord de la nuit » de Dorothée Legrand

Ecrire l’absence / Ecole Normale supérieure

Cet atelier entre danse, philosophie et psychanalyse est l’occasion de travailler à partir des mots-clés : Écrire l’absence. Philosophes et psychanalystes se réunissent pour travailler ensemble les problématiques de la perte et de la trace, de la mélancolie et de la maladie. Leurs réflexions sont aiguillées par une question aussi urgente qu’insistante : comment survivre ? Pour introduire et conclure ces débats théoriques et cliniques, l’absence non seulement se pense mais aussi se danse. 
PROGRAMME

Mercredi 2 octobre 2019
Lieu : Salle des Actes, ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris

21h : danse
Aimer – Remous chorégraphiques d’Ecrire l’absence à travers un corps dansant et 10 phrases du livre tirées au sort.
Avec : Marguerite Papazoglou, danseuse chorégraphe et Claude Parle, composition instantanée
Musique : John Cage, Music for piano 4-84 (overlapped) , Pascale Berthelot, piano.

Jeudi 3 octobre 2019
Lieu : Salle U209, ENS, 29 rue d’Ulm, 75005 Paris
14h-18h : philosophie et psychanalyse

14h : Don d’ignorance et outils de distance (Les demeurées, Jeanne Benameur)
Intervenante : Dorothée Legrand, chercheur en philosophie (CNRS-ENS, Archives Husserl) et psychanalyste.

14h30 : L’écriture mélancolique
Intervenante : Laurence Joseph, psychanalyste, psychologue clinicienne, directrice de la collection Psychanalyse aux Editions Hermann et membre du comité scientifique de l’Institut Hospitalier de Psychanalyse (IHP) à L’Hôpital Sainte-Anne.

15h30 : Tenu par l’impossible
Intervenant : Nicolas Bendrihen, docteur en psychopathologie clinique et psychanalyste, exerce à l’Institut de Cancérologie Gustave Roussy à Villejuif, et en cabinet à Paris, membre de l’Ecole de Psychanalyse des Forums du Champ lacanien, et de la Société Française et Francophone de Psycho- Oncologie.

17h : « Die Welt ist fort, ich muss dich tragen »
Intervenante : Elise Lamy-Rested, boursière postdoctorale de l’Université Libre de Bruxelles et directrice de programmes au Collège International de Philosophie.

18h : Éprouver l’absence : la résistance de la trace
Intervenante : Manon Piette, doctorante en philosophie, ENS, Université Bordeaux Montaigne, diplômée de psychologie clinique par l’Université Paris VII.

21h – Orphée & Eurydice (projection d’un spectacle chorégraphique)
Lieu : Salle Dussane, ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris
Opéra-danse de Pina Bausch, musique de Christoph W. Gluck, ballet de l’Opéra national de Paris. Projection de la captation d’une représentation donnée au Palais Garnier en février 2008. 104 min. Sous-titres français.

A PROPOS DE L’OUVRAGE ÉCRIRE L’ABSENCE (DE DOROTHÉE LEGRAND)

Comment survivre à l’absence ? Pour répondre à cette question, la phénoménologie retrouve d’abord la force de son geste premier : suspendre l’évidence de la présence. Mais là où la phénoménologie voudrait la réduire, l’absence résiste : aucune présence ne s’y fait jour. L’absence est impossible à compenser, il faut composer avec elle et prendre la mesure de son jeu avec la présence – jeu brisé dans l’anorexie et la mélancolie, où l’absence met la vie elle-même à l’épreuve.
La psychanalyse fait alors entendre autrement la question de l’absence. Elle est ici refusée à la négativité, à la carence. Elle est pensée avec ses plis et ses espaces, comme autant de sources : ressources d’altérité, de différence, de singularité. L’absence devient ainsi un opérateur clinique, quand elle n’est plus le signe d’un manque mais vient en inscrire le bord.

DOROTHÉE LEGRAND

Dorothée Legrand est chercheur en philosophie (Archives Husserl, CNRS , Ecole normale supérieure, Paris Sciences et Lettres Research University) et psychanalyste. Depuis 2014, elle anime le séminaire « Articulations philosophiques et psychanalytiques » à l’École normale supérieure de Paris.

28.09.2019

Le label La Buissonne et Cuicatl La Buissonne chez ECM

« The in-house label La Buissonne has released numerous outstanding productions, which are now available outside France through ECM. »

Enjoy! »🙌✨✨✨✨✨

https://www.ecmrecords.com/catalogue

15-16-17 august 2019 / Saint-Sylvain-sous-Toulx

Festival Le Bruit de la musique

John Cage, Music for piano 4 – 84 overlapped

Samedi 17 aout 11h00 – Pascale Berthelot

Music for piano 4-84 overlapped

[ EGLISE DE DOMEYROT ]

Pascale BerthelotWEB

Pascale Berthelot est une pianiste discrète qui pourtant publie régulièrement des disques qui ont vocation à rester à portée de main longtemps tant ils deviennent essentiels à l’écoute quand on a à coeur de vivre des moments de poésie précieux et singuliers. Parmi sa discographie, « Music for piano 4-84 overlapped » sorti en 2018 restera un document indispensable à tout amateur de l’oeuvre de John Cage mais aussi à toutes celles et ceux qui ont l’intuition qu’un pas de côté est nécessaire et possible en matière d’écoute et de musique. Ecouter cette musique en concert, le piano augmenté de plusieurs haut-parleurs diffusant d’autres occurrences de l’œuvre, c’est faire une expérience méditative ou chaque son, chaque note, centrés sur eux-mêmes semblent apparaître du vide comme certaines particules élémentaires.


22 July 2019 / Pernes les fontaines

Finishing session at La Buissonne / piano solo improvisations /With Gérard De Haro

 

24 mai 2019 / Nimes

Hommage à Claude Debussy / Sept pianistes et monsieur Croche

20h Théâtre Ligier , Nîmes

Petite suite par Muriel Bonijol et Véronique Pélisséro
Prélude à l’après-midi d’un faune (1892-1894), transcription de Maurice Ravel,
par Sébastien Mazoyer et Véronique Pélisséro
La mer, trois esquisses symphoniques (1903-1905), transcription d’André Caplet, par Pascale Berthelot et Guillaume Lazaro
En blanc et noir (1915) par Aline Marteville, Véronique Masset et Sébastien Mazoyer.

Par ses couleurs chatoyantes et ses sonorités diverses, la musique de Claude Debussy exploite de manière extraordinairement novatrice les ressources du piano. Evoquant sans cesse les timbres de l’orchestre, le piano à quatre mains ou le deux pianos enrichissent encore les possibilités techniques, polyphoniques et sonores de cet instrument, servant alors d’antichambre à l’orchestration.

 

16 mai 2019 / Pernes les Fontaines

Studio La Buissonne, recording session with Gérard de Haro

Piano solo improvisation

 

22, 23 mars et 1er, 2, 3 avril, 21 mai 2019

Recording session as Artistic director of Cuicatl La buissonne / Pias france /ecm

Music of DANIEL D’ADAMO, « The LIPS CYCLE »

with: Laurent Camatte / alto, Isabel Soccoja / mezzo, Elodie Reybaud/ harpe, Nicolas Valette / Flûte and electronic.

 

Daniel D’Adamo was born in Buenos Aires in 1966. In 1992 he moved to France and studied with Philippe Manoury. In 1997 he attended the IRCAM working with Tristan Murail and Brian Ferneyhough.

From 1997 to 1999 he enters the French Academy in Rome, at Villa Medici, working on several projects and directing the Musica XXI festival.

In 2000, Radio France programmed a first monographic concert followed by the released of a CD by Les Percussions de Strasbourg, Court Circuit and Ircam. In 2006 he received the Boucourechliev award together with a new commission for large ensemble : « Frontières-Alliages ». In 2007 and 2010, he was in residence at the Abbaye de Royaumont, where he composed « Madrigali », for three singers and ensemble playing on baroque instruments and « Nuits-Cassation » for wind ensemble playing on classical instruments. In 2011, he started the composition of « The Lips Cycle », a series of chamber pièces with electronics, as well as « Plier/Déplier » a string quartet with electronics, commissioned by the French Government.

In 2012, the Contrechamps Ensemble programmed a double portrait concert Webern – D’Adamo, and first performed his piece: « Tout lieu habité».

From 2013 to 2018 he composed several new Works including « La haine de la musique » (The hate of music) a monodrama for one actor, ten musicians and electronics on the essay by the french writer Pascal QUIGNARD, first performed by the TM+ ensemble during the Musica Festival in Strasbourg, in the Philarmonie de Paris and in the Music house of Nanterre (France). In 2017 he composed his first chamber opera « Kamchatka », performed in the Colon opera house of Buenos Aires, in the Dunois theater in Paris and recently at the Dixon Theater of New York city.

His last piece « Sur vestiges » for string quintet will be first performed in Paris in October 2018 by the Béla string quartet and Noémi Boutin, a cd with this piece And F. Schubert’s string quintet is being released in 2019. He is actually working on a string quartet with electronics for the Tana string quartet, commissioned by the Ircam and by the Tana string quartet and on the composition of a new chamber opera and a new piece for symphonic orchestra.

The music of Daniel D’Adamo has been performed in North and South America, in Asia and Europe. He collaborated with Tana and Bela string quartets, K/D/M/ trio, Court Circuit, Les Percussions de Strasbourg, Accroche Note, Ensemble XXI, L’Instant Donné, Sillages, Ensemble Orchestral Contemporain, TM+, Les Cris de Paris, Poïésis, Almaviva, Linéa, Spectra (Belgium), Nuove Sincronie (Italy), Nouvel Ensemble Moderne (Canada), Contrechamps (Switzerland), etc. His pieces have been performed in music festivals such us Présences, Agora, Musica, Manifeste, Biennale de Lyon, Les Musiques de Marseille (France), Inventionen (Germany), Nuova Consonanza, RomaEuropa, Traiettorie (Italy), Journée de Contrechamps (Switzerland), Archipel (Switzerland), BIFEM (Australia), etc. Since 2002, Daniel D’Adamo lives and works in Paris.

14 et 15 février 2019 / Paris

Colloque « Habiter l’exil, Penser les lieux à partir des processus de création »

Institut Mutualiste Montsouris

29 November 2018

With Gérard De Haro at La Buissonne / Recording session / piano solo improvisations.

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SYLVANES / PASCALE BERTHELOT

17 > 19 JUIL

ABBAYE DE SYLVANÈS (AVEYRON)

La 4 ème dimension : là-langue invisible du présent

De par son écriture le compositeur noue et réduit en un même temps l’œuvre en 3 dimensions qui l’habite en extériorité de lui-même, à la surface bi-dimensionnelle du feuillet. S’inscrivent alors en creux, comme autant de ravinements invisibles de la trace, des possibilités d’espace-temps acoustiques négatifs renversés qui, remis en jeu, ne demandent qu’à se redéployer.

Cette 3eme dimension souterraine, In-time au contact du crayon sur la feuille de papier, réapparait parfois de son autre côté, dans la « magie » du jeu de l’interprète, peut-être « grâce » du tour de ce passe-passe, sous forme de mirage-nuage-caresse acoustique éphémère qui me revient, me touche et dont je me souviens.

La feuille m’apparait alors comme le miroir symbolique qui, un moment suspendu, ne renvoie pas de message inversé mais ouvre de par ses signes et la complexité de l’énigme qu’ils présentent aussi bien la coupure et le passage au-dessus du Réel – limite entre l’exister et de l’existant – territoire de l’où – vers – dialectique négative – troisième voie entre objectivité et subjectivité d’où émerge alors parfois en une positivité nouvelle, une quatrième dimension, un eX-time s’élevant au-delà de l’œuvre jouée.

Langue invisible du présent, extériorité de l’extériorité, fonction de « l’exister » qui vire alors au présent, (H)OR(S)-sens énigmatique qui fait sens à celui qui la joue mais aussi sens dans son non-sens à l’autre qui écoute – l’évanescence – de par sa fraîcheur, son étrangeté absolue de réel diffracté, signe la présence d’une singularité et la possibilité infinie de l’homme à conjuguer les opposés.

 

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22-23 june 2018 / Dundalk

World premieres of new works by Salvatore Sciarrino and Gerard Pesson performed by Matteo Cesari and Pascale Berthelot

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Louth Contemporary Music Society presents

The Book of Hours
Dundalk — 22-23 June 2018

It’s about time.

The original Book of Hours was a collection of prayers and private devotions, the lay person’s way of following the Divine Office of the monasteries. Most often associated with wealthy Roman Catholics in the Middle Ages, Books of Hours were remarkably varied. Kings and queens owned personally commissioned sets, illuminated in gold leaf, while paper versions were sold to merchants, and gifted to housewives, and children. Collections would be annotated, amended, handed down to generation after generation.

No two Books of Hours were alike, but the function remained the same: to illuminate the day with moments of the divine.

Over two days in June, Louth Contemporary Music Society aims to do just that with its own Book of Hours, a music festival devoted to beautiful, profound music by contemporary composers from across the globe.

As well as new works from Salvatore Sciarrino (Italy) Gérard Pesson (France), and Michael Pisaro (USA), the festival will also spotlight contemporary female composers, including new works from Karen Tanaka (Japan), Galina Grigorjeva (Estonia/Ukraine), Linda Buckley (Ireland) and Rebecca Saunders (UK/Germany), with Pesson and Pisaro travelling to Ireland for the first time to hear their music performed.

A truly international music festival, it will feature five concerts over the two days including Arvo Pärt’s sublime Stabat Mater, Gavin Bryars’ iconic and deeply moving Jesus blood never failed me yet, plus Linda Buckley’s hauntingly beautiful works, Fiol and Revelavit, Wolfgang Von Schweinitz’s KLANG… and selections from the works of Hildegard Von Bingen.

The festival opens on Friday with the presentation of the prestigious Belmont Prize for Contemporary Music by Gabriele Forberg-Schneider of the Forberg-Schneider-Stiftung to Eamonn Quinn, Artistic Director of Louth Contemporary Music Society.  The Belmont Prize honours ‘innovation, daring, and courage’ in music and is awarded every two years. It is one of Europe’s largest artistic awards, with a prize of €20,000. Previous winners include composer and clarinetist Jörg Widmann, pianist Marino Formenti, New Yorker music critic Alex Ross, and violinist Carolin Widmann.

Details

Friday 22 June 2018

Belmont Prize Ceremony
7.30pm, The Oriel Centre at Dundalk Gaol

Presentation of the prestigious Belmont Prize for Contemporary Music by Gabriele Forberg-Schneider of the Forberg-Schneider-Stiftung to Eamonn Quinn, Artistic Director of Louth Contemporary Music Society.

Night Prayer

8pm, The Oriel Centre at Dundalk Gaol

Gothic Voices will perform a programme of mediaeval and contemporary works in the intimate setting of Dundalk Gaol. Karen Tanaka, Linda Buckley and Michael Pisaro have all written new works to mark the occasion. The programme will open with the numinous beauty of Linda Buckley’s Revelavit.

Tickets €10 available from www.eventbrite.ie

Saturday 23 June

Morning Prayer
1pm, The Chapel, St. Vincent’s School, Jocelyn St Dundalk

The Flemish string trio Goeyvaerts Trio will play a beautiful programme of Wolfgang Von Schweinitz’s hallucinatory work for string trio and

ring modulator, KLANG auf Schön Berg La Monte Young,  plus Linda Buckley’s Fiol, in Just Intonation tuning. This promises to be a magical transportive concert in a beautiful resonant setting.
Tickets Free but attendees are asked to register www.eventbrite.ie

Daytime prayer

3pm in Dundalk Gaol

The incredibly talented and internationally lauded composer Rebecca Saunders comes to Louth for the first time for a specially curated performance of her music including the world premiere of her James Joyce inspired work, O, Yes & I. The performers include Carol Robinson, Juliet Fraser, Helen Bledsoe and Séverine Ballon

Tickets Free but attendees are asked to register www.eventbrite.ie

Evening Prayer
5pm in St.Nicholas Church of Ireland, Dundalk

This concert features the world premiere of a new work by Salvatore Sciarrino for solo flute, performed by the incredible Matteo Cesari, one of Sciarrino’s closest collaborators. Additionally the programme will feature the piano music of Gérard Pesson, performed by Pascale Berthelot including the world premiere of a new work for piano, in the presence of the composer himself, on his first visit to Ireland.

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Tickets Free but attendees are asked to register www.eventbrite.ie

Night Prayer II

8pm in St.Nicholas Church of Ireland Dundalk

Saturday’s evening concert ends the festival with Arvo Pärt’s 1985 work, Stabat Mater, performed here in Just Intonation tuning by the Goeyvaerts Ensemble, adding new shining depths to this spare, devotional masterpiece. Additionally the Ensemble will also perform a new LCMS commission, Chant, from Galina Grigorjeva. The concert ends with a version of Gavin Bryars’ haunting, ethereal Jesus Blood, the UK composer leading a festival ensemble — including young musicians from Music Generation Louth — in a perfect end to the festival.

Tickets €10 available from www.eventbrite.ie

Additionally there will be an interview with the composers at 6.30pm in the side chapel of St. Nicholas Church of Ireland.

Funded by the Arts Council, Create Louth, Forberg-Schneider-Stiftung and Ernst von Siemens Music Foundation

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17 juin 2018

Pascale Berthelot : 
John Cage « Music for Piano 4​-​84 overlapped
 » par Lê Quan Ninh

par Revue & Corrigée

 
parue le 17 juin 2018
 
 
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May 2018

NEW CD / MUSIC FOR PIANO 4-84 OVERLAPPED, JOHN CAGE

Pascale Berthelot, piano Steinway & sons, préparé par Alain Massoneau

Enregistrement, Gérard de Haro, Studios La Buissonne – 2017

CUICATL#006

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Dans le cadre de la Nuit de la lecture, organisée par le Ministère de la Culture

NUIT DE LA LECTURE

Chroniques minuscules, des mondes d’antan

Le samedi 20 janvier 2018
20 h 30
Chapelle du Méjan

Kader ROUBAHIE, comédien
Pascale BERTHELOT, pianiste
René BOTTLANG, pianiste

Lecture de chroniques de Christophe de Beauvais par le comédien Kader Roubahie, inspirés de photographies d’archives de la Bibliothèque nationale de France, qui seront projetées pendant la lecture. René Bottlang et Pascale Berthelot improviseront au piano sur ces textes.
 

http://nepantla.net/e_chroniques_pb.html

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Décembre 2017

CHRONIQUES minuscules, improvisations sur des textes de Christophe de Beauvais

Pascale Berthelot, piano Steinway & sons préparé par Alain Massoneau

Enregistrement / Gérard de Haro / Studio La Buissonne

Pour écouter plus:

http://nepantla.net/e_chroniques_pb.html

…………………………….

Dans le cadre de la Nuit de la lecture, organisée par le Ministère de la Culture

NUIT DE LA LECTURE

Chroniques minuscules, des mondes d’antan

Le samedi 20 janvier 2018
20 h 30
Chapelle du Méjan

Kader ROUBAHIE, comédien
Pascale BERTHELOT, pianiste
René BOTTLANG, pianiste

Lecture de chroniques de Christophe de Beauvais par le comédien Kader Roubahie, inspirés de photographies d’archives de la Bibliothèque nationale de France, qui seront projetées pendant la lecture. René Bottlang et Pascale Berthelot improviseront au piano sur ces textes.
 

http://nepantla.net/e_chroniques_pb.html

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